• Skip to Navigation
  • Skip to Content
  • Skip to Footer

Tristan Le Govic

  • Degemer
  • Diwar-benn
    • Tristan Le Govic
    • Tristan Le Govic Trio
    • Diriaou
    • Le Govic-Le Hénanff
    • Le Dissez-Le Govic
  • CD & Levrioù
    • Pladennoù
    • Skridoù-sonerezh
    • Levrioù
  • Deiziataer
  • Mediaoù
    • Fotoioù
    • Videoioù
  • Blog
  • Darempred
  • Donezon
  • Yezhoù :  
  • FRFR
  • ENEN
  •  | 
  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Youtube
pladenn telenn
Dañs

Dañs (CD)

Tristan Le Govic Trio

Dañsoù mod kozh ha mod nevez du-mañ ha du-hont

  • 12 ton
  • 50:31
  • 2018
  • TCD04

Tristan Le Govic (telenn, kan), Tangi Le Hénanff (kontrebas, kan), Alan Quéré-Moysan (toserezh, kan), Kouviad : Markus Tullberg (fleütenn)

Pascal Lamour, Tristan Le Govic (kemmesket), Pascal Lamour (mastering), Johann Guillon (graferezh)

Hegerz ivez :
Dañs

Dañs (Skrid-sonerezh)

Videoioù

Tristan Le Govic Trio, Dañs, Gouel Telenn Etrevroadel Edinburgh, Dun Eideann (Skos)

Tristan Le Govic Trio, Dañs, Gouel Telenn Etrevroadel Edinburgh, Dun Eideann (Skos)

Tristan Le Govic Trio, Harpo (An dro), Live at Marie Godest's, St Rivalain (Breizh)

Tristan Le Govic Trio, Harpo (An dro), Live at Marie Godest's, St Rivalain (Breizh)

Tristan Le Govic Trio, Bal Loudia, Live at Marie Godest's, St Rivalain (Breizh)

Tristan Le Govic Trio, Bal Loudia, Live at Marie Godest's, St Rivalain (Breizh)

Tristan Le Govic Trio, Pressed for tunes, Emgavioù Etrevroadel an Delenn, Dinan (Breizh)

Tristan Le Govic Trio, Pressed for tunes, Emgavioù Etrevroadel an Delenn, Dinan (Breizh)

Tristan Le Govic Trio, Ar Jao Du, Interkeltische Folkfestival, Hofheim-am-Taunus (Alamagn)

Tristan Le Govic Trio, Ar Jao Du, Interkeltische Folkfestival, Hofheim-am-Taunus (Alamagn)

Tristan Le Govic Trio, Dañs Plin, Bali Breizh, Roazhon (Breizh)

Tristan Le Govic Trio, Dañs Plin, Bali Breizh, Roazhon (Breizh)

Tristan Le Govic Trio, Harpo, Bali Breizh, Roazhon (Breizh)

Tristan Le Govic Trio, Harpo, Bali Breizh, Roazhon (Breizh)

Tristan Le Govic, Lena, Laridenn Nevez, Kost ar c'hoed, Enez Eusa, Pressed for tunes, Hosing the Flowers, Isle Of Wight Festival (Saoz)

Tristan Le Govic, Lena, Laridenn Nevez, Kost ar c'hoed, Enez Eusa, Pressed for tunes, Hosing the Flowers, Isle Of Wight Festival (Saoz)

Blog

Pennadoù kazetenn

  • Alex Monaghan
  • 24 Gou 2019
  • [ rouedad ]

Tristan Le Govic has teamed up with bassist Tangi Le Hénanff and drummer Alan Quéré-Moysan to form a trio based around the music of the Breton harp - what else? In a selection mainly composed by Tristan, this threesome blends dance music and concert pieces, traditional and contemporary material, with styles from rock to jazz to fest noz. An acknowledged harp maestro, Le Govic launches into four of his own pieces: the experimental Harpo, and then a three-movement suite based on Breton dance rhythms which takes the delicate round dances of long festival nights and turns them into a cool jazz concerto. Adding to various percussive effects on the harp, Tangi and Alan contribute a backdrop of tones and rhythms to weave a colourful sonic tapestry. All three provide vocals on the cheery song of poverty and starvation J'ai Dix Sous Dans Ma Poche. The tinkling Polsakaille has a bittersweet feel before another Breton dance suite Heuliad Plin: a sequence of Ton Simpl, Bal and Ton Doubl. Le Govic plays in a very melodic, sparsely ornamented style, each melody note ringing out with minimal accompaniment, creating an eerie magical sound. The traditional Swedish Inte Sörjer Jag is rather different, as the flute of Markus Tullberg takes the lead, allowing the harp to extemporise. On the two final tracks, this trio dials up the jazz and adds a bit of Latin swing to finish with a flourish: solo breaks, cymbal smashes and plenty of surprises bring Dañs to a powerful conclusion. The Tristan Le Govic Trio brings something new to every track on this very enjoyable album.

  • Pierre Morvan
  • Le Peuple Breton
  • 01 Ebr 2019
  • [ rouedad ]

Attention, OMNI ! OMNI pour objet musical non identifié. Car avec ses deux complices, Tangi Le Hénanff et Alan Quéré-Moysan, Tristan Le Govic signe ici un album plutôt original, entre appel à la Dañs et concert pointu et sophistiqué. Déjà, la harpe n’est pas l’instrument le plus utilisé quand il s’agit de musique à danser, suite de ronds de Loudéac, ou suite plinn… Mais quand elle rencontre basse, contrebasse et batterie, apparaît alors un son inhabituel, singulier et novateur, flirtant avec le jazz ou parfois la musique contemporaine… Tristan Le Govic a beaucoup voyagé… au Canada, en Irlande, aux States, en Russie ou en Écosse, où il a été nommé prof de harpe celtique… Il en a retiré une expérience à la fois multiforme et unique, qui transpire à chacune des notes de sa harpe, dans un album au sous-titre parlant, Dañsoù mod kozh ha mod nevez, du-mañ ha du-hont (Danses d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et de là-bas)… Awen ou Pressed for tunes, Intañvezed Pluniav ou Inte sörjer jag témoignent de toutes ces influences, qui font de Dañs un album riche et créatif.

  • Frédéric Gerchambeau
  • Rythmes Croisés
  • 05 Meu 2019
  • [ rouedad ]
TRISTAN LE GOVIC TRIO – Dañs

Près de 51 minutes de rythmes à danser, mais aussi d’une belle musique à écouter, avec beaucoup de compositions originales de Tristan LE GOVIC et, pour le reste, des titres traditionnels arrangés ou non par le musicien fondateur du TRISTAN LE GOVIC TRIO, voilà le succulent menu que propose Dañs.

Dès les premiers instants, nous comprenons qu’il va se passer quelque chose de très intéressant, de très fort aussi, au cours de la découverte de cet album de toute beauté. Il s’en dégage tout de suite une vérité ancienne et profonde, une tradition, un savoir-faire et un savoir-être, une ambiance de joie d’être ensemble, de danser ensemble. Et quel rythme dans tout cela !

Dès le premier titre, Harpo, une basse électrique bien charnue nous happe et martèle avec obstination et autorité la lancinante rythmique de ce morceau. Dañs est lancé ! Peu à peu, nous entrons dans la danse, dans la transe, il n’y a plus de temps, il n’y a plus d’espace, nous sommes revenus au point zéro de la musique et du rythme, la danse éternelle comme sentier d’évasion sans limite. Mais il y a aussi les magnifiques notes d’électroharpe accompagnées de quelques effets qui viennent hausser et parachever la signature sonore du TRISTAN LE GOVIC TRIO.

Mais, encore une fois, c’est le rythme qui est la véritable clef de voûte de Dañs. Il y est basique, tripal, et en d’autres temps on l’aurait même qualifié d’infernal ! Avec Dañs, le morceau éponyme et qui est également le plus long, presque de 8 minutes, l’album se conclut dans une sorte de circonvolution merveilleuse à la fois mélodique et rythmique, allègre, virevoltante, instinctive et puissante. Conclusion somme toute logique et compulsive d’un opus vraiment, très réussi.

La harpe s’emballe, se déchaîne, tourne sur elle-même, improvise, tandis que la basse se fait complice, fait preuve d’invention et de malice pendant que la batterie se lance au combat toutes baguettes dehors dans un style des plus africains. Originaire de Bretagne, Tristan LE GOVIC n’avait que six ans lorsqu’il a commencé l’apprentissage de la harpe celtique au Conservatoire de Musique Traditionnelle de Soye, sur la commune de Plœmeur. On mesure ici tout le chemin accompli !

Chanteur, conteur, musicien virtuose, il fonde son répertoire à la fois dans la tradition et autour de ses propres compositions. Son monde, en perpétuel mouvement, ouvre les portes d’une extraordinaire diversité. Vous l’avez désormais bien compris, Dañs est un must !

  • Glenn Jegou
  • Radio Bleu Armorique
  • 14 Gen 2019
  • [ rouedad ]
La Pépite Celtique (radio)
  • Gérard Simon
  • Culture & Celtie
  • 15 Her 2018
  • [ rouedad ]

Près de 51 minutes, avant tout, de rythmes à danser, mais, aussi, de très attrayante musique à écouter, avec, majoritairement des compositions de Tristan LE GOVIC et des traditionnels arrangés ou non par le musicien fondateur de cette formation.
Deux suites Ar Jao Du et Heuliad Plin, chapeautent 6 titres.

En face interne de sa jaquette, au design épuré signé de Johann GUILLON, Dañs est, en quelque sorte sous-titré Danses d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et là-bas, ce qui précise, d’entrée, les intentions artistiques et l’orientation de certains styles musicaux abordés.

A la harpe celtique, électroharpe : Tristan LE GOVIC !... à la contrebasse, basse électrique : Tangi LE HÉNANFF, à la batterie : Alan QUERE-MOYSAN, les trois artistes se rejoignant, au chant, lors de la plage 5 du programme.
Une flûte vient s’ajouter à la distribution pour l’interprétation, en piste 10, de Inte sörjer jag, celle de Markus TULLBERG.

Dés que la galette gravée, fébrilement insérée dans le lecteur de notre chaîne HI-FI délivre ses premières notes, nous comprenons, immédiatement, qu’il va se passer quelque chose de très intéressant lors de la découverte de cet album.
Il se dégage, illico, une couleur, une ambiance et quel rythme !

En effet, une basse électrique, bien ronde, comme nous l’aimons, martèle avec persistance et puissance l’orée du premier titre Harpo, lancinante rythmique, peu à peu, soulignée par des effets de cymbales, nous entraînant irrémédiablement dans la transe en nous faisant percevoir les deux axes principaux de l’écriture : le temps et l’espace…

Puis les magnifiques notes d’éléctroharpe et ses quelques effets, viennent terminer la signature sonore du Trio. Les présentations sont faites.
Ce morceau se révèle être une brillante introduction à ce disque !

Puis, le deuxième titre, Ar Jao Du - Rond 1 fait entendre un son plus acoustique, avec la harpe celtique et la contrebasse évoluant sur un jeu de batterie, moins appuyé. C’est, déjà, plus jazzy, plus swing, prémices d’autres futures découvertes.

Au cours de ces 12 plages, nous évoluerons bien entre tradition et modernité, acoustique et électrique, le tout, dans un contexte extrêmement dansant, tellement maîtrisé par le Tristan LE GOVIC Trio qu’il a été élu, par le public, en avril 2018, Révélation Groupe de Fest-Noz, à Melrand (Morbihan), où il a reçu, au cours de sa 5ème édition, le prix Nevez Flamm.
Cette reconnaissance, valide la participation de la formation à Yaouank, Kan ar Bobl et Presqu’île Breizh.
Au cours de cet excellent, varié, mais homogène programme, des couleurs rock viendront se mêler à l’An Dro breton, le jazz s’échevèlera jusqu’à la musique prospective contemporaine. Nous avons même découvert des notes, à peine cachées, de blues, notamment, dans la deuxième partie de Inte sörjer jag, en position 10 de la liste des titres. Il est vrai que la mélancolique flûte de Markus TULLBERG accentue l’impression.

Vous découvrirez ce style, plus évident, encore, au cœur de l’ultime plage.
Parmi les titres proposés qui nous ont, tous, séduit, nous avons beaucoup apprécié Ar Jao Du - Rond 2 où, dans la première partie de celui-ci, les spires de la harpe coulent, s’écoulent, s’enroulent, dans une fluidité de jeu remarquablement véloce, s’opposant à une rythmique crépitante et entêtée qui finit par imposer son tempo à l’instrument à cordes celtique qui reprendra sa folle course pour la conclusion de la pièce. Très esthétique moment.

Avec la 6ème pièce, Polsakaille, les trois excellents musiciens viennent ajouter du baroque à l’étendue musicale déjà proposée, en faisant glisser la polska vers la passacaille (on trouve aussi le nom italien passacaglia ou passagaglia), un genre musical pratiqué aux XVIIème et XVIIIème siècles.

Sur ces paroles d’un traditionnel narrant un itératif décrescendo financier, les 3 artistes apparaissent, alors, au-delà de leurs interventions instrumentales, en chanteurs et le font, de plus, fort bien. C’est enlevé, plaisant et, à souhait, dansant… et, peut-être en miroir à l’époque que nous vivons ?

Pour notre part, nous ne sommes pas certains que cette interprétation vocale, apparaissant plus simpliste et plus traditionnelle, s’accorde bien avec l’aspect pleinement instrumental assez sophistiqué de l’entière autre partie du programme.
Nous trouvons que cette pièce chantée créé une rupture avec l’ambiance qui s'était bien installée au cours des 4 premiers titres.

Grâce aux possibilités de sélection des plages, nous avons pratiqué l’éviction de ce titre et avons constaté qu’à l’écoute continue du compact disque, ainsi dépourvue de ce passage, l’expression artistique globale s’en trouvait valorisée, parce que plus homogène. Mais ce n’est que notre avis, à vous de vous forger le vôtre en la matière.

Quant à Dañs, le morceau éponyme et le plus étendu, puisque durant près de 8 minutes, il conclut, plus qu’à merveille cet album, vraiment, très réussi.

A cet instant tout est virevoltant et puissant. La harpe se déchaîne, improvise, la basse pioche, soliloque, la batterie sautille, explose, s’africanise. Le rythme, clef de voûte du disque est infernal ! Ça transe, ça swingue, ça rock, ça blues et ça se termine… déjà ?

On en redemande. Quel grandiose bouquet, malheureusement… final !

Fort bien enregistré, mixé et masterisé par le talent de Pascal LAMOUR du studio BNC, c’est, sans aucun doute, un disque à vous procurer, que vous soyez danseur et/ou mélomane.

C’est une très belle pierre à l’édifice enraciné mais actuel de la sonothèque et de la scène bretonne d’aujourd’hui.
Nous avons passé d’excellents moments, à chaque fois, nouveaux, à l’écoute de Dañs du Tristan LE GOVIC Trio. Nous sommes certains qu’il en sera de même, pour vous et que vous apprécierez, magnifiquement et efficacement entouré, cette figure majeure de la harpe celtique moderne qu’est Tristan LE GOVIC.

Dañs, une valeur sure pour l’enrichissement de votre discothèque celtique.

  • Christian Le Yondre
  • Ouest-France
  • 17 Du 2018
  • [ rouedad ]
Tristan Le Govic Trio sort un nouvel album

Le groupe jouait à domicile, hier soir, pour la sortie de son premier album intitulé Dañs. Le concert proposait un véritable voyage musical.

Les premiers contacts entre les musiciens remontent à environ cinq ans. « C’est à l’occasion d’un spectacle en Allemagne que j’ai fait la rencontre de Tangi Le Hénanff », raconte Tristan Le Govic, harpiste.

À cette époque, le musicien enchaîne les découvertes musicales à travers l’Europe. En particulier dans « les pays où il existe une tradition de la danse comme l’Écosse, l’Irlande ou encore la Suède », affirme-t-il. Ce n’est qu’en 2015 qu’il fait la connaissance d’Alan Quéré-Moysan, le batteur. « Tangi, qui est bassiste, et lui avaient déjà travaillé ensemble », souligne Tristan Le Govic.

Célébrer les danses de tous horizons
Se croiser et échanger, c’est bien, mais encore faut-il qu’il y ait une vraie rencontre musicale. « J’avais envie de recréer un trio, mais il fallait voir ce que chacun pouvait apporter à l’autre », confirme le responsable du groupe. Les hésitations n’ont pas eu leur place : « Ça a tout de suite marché », appuie-t-il.

Un projet commun s’est rapidement imposé. Dans la définition des objectifs, deux lignes principales ont très vite été retenues. « On voulait célébrer les danses de tous les horizons », révèle Tristan Le Govic. Ses séjours à l’étranger lui ont soufflé quelques idées. Le second axe de travail, quant à lui, s’est apparenté à un pari. « L’idée, c’était de pouvoir jouer nos morceaux aussi bien en fest-noz qu’en concert », indique-t-il.

Pour atteindre ce but, les musiciens se sont beaucoup intéressés au style. Au fil des morceaux, leur premier album ressemble à une savante navigation. En parallèle des tendances jazz, de la musique suédoise et un peu de rock ont été ajoutés. « C’était un pari de mélanger tout cela. On voulait montrer que le lien qui existe entre tous ces styles, c’est la danse », affirme le harpiste.

Le trophée Nevez-Flamm
Pour les amateurs, pas d’inquiétude, la musique traditionnelle occupe toujours une bonne place. L’énergie du rock se mêle judicieusement au rythme d’un an dro breton, et le raffinement d’une polska évoque la passacaille baroque. La reconnaissance du public n’a pas traîné.
Le trio a remporté le trophée Nevez-Flamm (révélation groupe de fest-noz 2018) décerné par les danseurs, en avril, à Melrand. Plusieurs sorties remarquées à l’étranger ont également suivi : à l’International Harp festival d’Édimbourg, et à l’Interkeltische Folk festival d’Hofheim-Am-Taunus, en Allemagne.

  • Didier Saimpaul
  • Harpes Mag
  • 01 Her 2018
  • [ rouedad ]

La harpe est encore trop souvent perçue comme réservée à une une certaine élite intello et bourgeoise. Si l'on veut qu'elle (re)devienne vraiment un instrument populaire, il faut aller avec elle au devant du public, de tous les publics.

Beaucoup de jeunes harpistes l'ont compris. En particulier, les membres du collectif « Arp » : Clotilde Trouillaud avec son Lune bleue trio, Cristine Mérienne avec ses chansons, Nikolaz Cadoret lui-même, qui, à côté de recherches musicales avant-gardistes sait aussi faire danser... Le Tristan Le Govic Trio s'inscrit dans cette dynamique : proposer autour de la harpe un répertoire à la fois savant et populaire, capable de séduire le public des concerts comme celui des fest noz. Celui-ci ne s'y est pas trompé, puisqu'il a élu le trio Révélation groupe de fest-noz 2018 et lui a décerné le Nevez Flamm, la première fois qu'un groupe comprenant un harpiste remporte une telle distinction.

Point n'est besoin pour cela de trahir ni d'édulcorer sa culture musicale ! Dans ce CD Dañs ces trois bretons font vraiment de la musique bretonne, renouent même avec la tradition populaire, paysanne, de ces danses à la fois simples et subtiles. Ce qui ne veut pas dire que l'on n'y croise pas d'autres musiques : des mélodies suédoises, du jazz, du blues, du rock...

Contrebasse, basse et batterie assurent une base sonore puissante, très rythmée ; ça bouge, pas de problème pour monter sur la piste ! Là-dessus la harpe de Tristan brode tout un développement mélodique, plus poétique, avec parfois des parties improvisées. Des airs comme Ar Jao Du ou Heuliad Plin sont ainsi proposés en plusieurs versions, plutôt à écouter ou plutôt à danser...ou les deux.

Une danse suédoise Polsakaille, mélange de polska et de passacaille... apporte un parfum de harpe classique, intermède entre deux morceaux plus chaloupés.

Les trois compères chantent aussi, et cela va bien ! Dans un fest noz, il faut chanter ! J'ai dix sous dans ma poche, un tour où le chanteur, pas bien riche, s'appauvrit au fur et à mesure (j'ai neuf sous...etc).

Nos musiciens savent mélanger insensiblement les musiques, comme dans cet étrange air suédois Inte sörjer jag qui finit en blues, où le trio devient quatuor avec la flûte très prenante de Markus Tullberg. Et le CD s'achève sur Dañs, un rock qui décoiffe !

Comme pour chacun de ses disques, Tristan a tenu à éditer à part un cahier de partitions, transcrites
et éditées avec grand soin, cinquante pages de musique avec tous les développements des morceaux du CD. Un superbe travail ! Il nous en a offert un extrait à découvrir dans notre cahier de musique.

  • Degemer
  • Diwar-benn
  • CD & Levrioù
  • Deiziataer
  • Mediaoù
  • Blog
  • Darempred
  • Donezon
  • Yezhoù :  
  • FRFR
  • ENEN
  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Youtube
Monet d'ar lein er bajenn